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Violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin au Burkina : Le Zonta club de Ouagadougou pose le débat

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  Lutter contre les violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin, c’est le cheval de bataille des associations Zonta club de Ouagadougou et Golden Z Ouaga Etoile. Elles ont organisé une conférence publique au profit des élèves et étudiant(e)s le samedi 5 juin 2021 au Conseil burkinabè des chargeurs(CBC), à Ouagadougou. Actualité oblige, le public a d’entrée de jeu, observé une minute de silence en mémoire des victimes de l’attaque de Solhan, localité située dans le Sahel burkinabè. « Violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin ». C’est sous ce thème que s’est tenue cette conférence publique. La question des violences à l’égard des femmes et des filles, selon la présidente de Zonta club de Ouagadougou, Hélène Traoré, constitue une réalité tant au niveau national que mondial. Au Burkina Faso, indique-t-elle, la situation n’est pas du tout reluisante en matière de violences faites aux filles. L’organisation de cette activité, à en croire la présidente de

Métier de cirage à Ouagadougou : L’activité parallèle d’un élève de la classe du CM1

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  Le métier de cirage est l’une des activités les plus exercées par les jeunes dans la capitale burkinabè. Abdoul Ouédraogo, âgé de 15 ans est un cireur de chaussures qui fréquente les maquis et restaurants pour proposer ses services. Bien qu’il soit un élève en classe CM1, Abdoul Ouédraogo manie avec dextérité et habilité la brosse à cirage à l’image d’un professionnel du domaine. Nous avons rencontré ce ‘’technicien du cuir’’ dans un débit de boisson à Tampouy, situé dans l’arrondissement n°3 de Ouagadougou.   Il était 16h et quart   quand il faisait son apparition dans   le maquis « l’Epoque »   situé à deux pas de l’échangeur du Nord. A pareille heure, le débit de boisson accueille ses inconditionnels et fidèles clients qui commençaient à s’installer. Abdoul lui aussi est un habitué du lieu, sauf qu’à la différence des autres, il est là pour un autre objectif : cirer les chaussures pour avoir sa pitance journalière.   Vêtue d’un jogging noir (survêtement), les cheveux crépus

Lavage des engins à Ouagadougou : « Il n’est écrit nulle part que c’est le travail des hommes » Fati Ouédraogo

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  Le lavage des engins (automobiles, motocyclettes) est l’une des activités génératrices de revenu  pour de nombreux jeunes de la ville de Ouagadougou. Ces endroits se situent à chaque coin des rues de la capitale. Autrefois exercé par les hommes, cette activité n’est plus l’apanage de ces derniers. Des femmes y font avec fierté  maintenant. Nous sommes allés à la rencontre d’une des leurs ce 27 mai 2021, sise au quartier tampouy.   C’est en plein travail que nous rencontré Ouédraogo Fati dans son lieu de travail ce jeudi 27 mai aux environs de 15h. Très sollicitée par de nombreux clients, elle a du sacrifier 30 minutes de son temps pour les échanges. Pour cette dame célibataire avec deux enfants, ce métier n’a pas d’attribution particulière. Si les hommes peuvent faire pourquoi pas les femmes, nous interroge-t-elle avant d’ajouter qu’il n’est écrit nulle part que c’est un travail des hommes.  Décomplexée et inspirée, elle nous retrace l’histoire de son boulot.  «  J’ai commencé ce t

Production aurifère au Burkina : L’or profite-t-il véritablement à la population ?

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  Au Burkina Faso, depuis 2009, l’or est devenu le premier produit d’exportation. De 10 mines en exploitation en 2010, le pays est passé à 17 mines 10 ans plus tard (au 30 juin 2020). Quant aux recettes d’exportation, elles sont passées de 974 milliards de francs CFA en 2016 à 1 420 milliards en 2019.Le pays occupe le 5 e rang après le Mali, l’Afrique du Sud, le Soudan du Nord et Ghana.  Avec de telles performances, comment peut-on évaluer le   ressenti de ce boom minier au niveau de la population ? Est-ce que le Burkina bénéficie véritablement des retombées de cette matière précieuse ? Sur ces questions, c’est une omerta totale; la plupart de nos sources n’ont pas souhaité s’exprimer dans le cadre de notre reportage.   L’or     brille de mille feux au Burkina Faso. Depuis 2009, date de l’ouverture de la première société minière (mine d’or de taparko),   les industries   aurifères ont proliféré à l’espace de dix ans. Selon les récentes données du ministère des Mines des Carrières

Loumbila : A la découverte du musée de l’eau

   Des symboles, des ustensiles et objets relatifs à l’eau,  constituent les principales richesses de cet endroit que nous avons pu visiter . Situé à   quelque 15 kilomètres de la capitale burkinabè, nous avons gagné Loumbila   à   moins d’une heure de temps. Le musée de l’eau ne semble pas chose connue même par les autochtones. Le premier interlocuteur avec qui nous prenons les premiers   renseignements pour trouver notre chemin, nous surprend par son grand étonnement. « Je n’ai pas connaissance d’un quelconque musée de l’eau ici», affirme-t-il avec un regard visiblement posé sur le rond-point   du grand   Ouaga. «Si c’est vraiment ici, je ne connais pas», ajoute-il. Il nous conseille d’apostropher   d’autres personnes, le temps de contempler les grosses machines de la société EBOMAF qui s’activent sur les travaux de construction et de bitumage de l’autoroute de contournement de Ouaga   lancé en fin octobre 2018.  Un deuxième riverain et toujours le statu quo. Assis sous un hangar,

Journée internationale du vivre-ensemble en paix : Le Burkina célèbre sous le signe de la réconciliation nationale

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  « Dans la différence et la diversité, exprimons notre désir profond de vivre et d’agir ensemble en vue de bâtir un Burkina Faso de paix, de solidarité et d’harmonie ». C’est sous ce thème que le Burkina Faso a célébré le samedi 15 mai 2021, à Ouagadougou, la Journée internationale du vivre-ensemble en paix ( JIVEP). Elle a été ponctuée par une conférence publique organisée par le ministère en charge de la Réconciliation nationale. La célébration de cette journée vient à point nommé. Elle intervient au moment où le Burkina s’est engagé dans un processus de réconciliation nationale. C’est d’ailleurs le principal motif de satisfaction exprimé par le ministre d’Etat,chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré. Pour lui,   le thème de cette 4 e édition de la journée internationale du vivre-ensemble   en paix,   célébrée chaque 16 mai, est en phase avec les réalités du Burkina. « Notre pays le Burkina Faso, jadis considéré comme un havre de paix et

Ramadan 2021 au Burkina : Les vendeurs de mouton aux abois

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  A 48h de la   fête de Ramadan, les vendeurs du marché de bétail de Kilwin, à Ouagadougou, font grise mine.   A quelques jours de la fête l’Aid el fitr prévue le 13 mai 2021, moutons, chèvres et bœufs   recherchent désespérément des acheteurs. Contrairement aux années antérieures, la rue conduisant au marché de bétail de Kilwin était dépourvue   de ses vendeurs ambulants de moutons à l’occasion   des fêtes islamiques. Cette   situation s’explique par un arrêté du maire interdisant la vente d'animaux dans les rues de Ouagadougou. Arrivé sur le lieu aux environs de 16h,   nous observons une grande affluence à l’entrée du marché. Mais paradoxalement, les vendeurs de bétail se plaignent   de la morosité des affaires. Venu de Dori, dans le Sahel burkinabè, Amidou Dicko ne sait plus à quel saint se vouer. C’est avec amertume qu’il nous raconte sa galère depuis son arrivée dans la capitale avec ses 60 moutons. «  Il n’y a pas de marché, les gens viennent demander les prix mais ils