Violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin au Burkina : Le Zonta club de Ouagadougou pose le débat

 Lutter contre les violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin, c’est le cheval de bataille des associations Zonta club de Ouagadougou et Golden Z Ouaga Etoile. Elles ont organisé une conférence publique au profit des élèves et étudiant(e)s le samedi 5 juin 2021 au Conseil burkinabè des chargeurs(CBC), à Ouagadougou.



Actualité oblige, le public a d’entrée de jeu, observé une minute de silence en mémoire des victimes de l’attaque de Solhan, localité située dans le Sahel burkinabè.

« Violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin ». C’est sous ce thème que s’est tenue cette conférence publique. La question des violences à l’égard des femmes et des filles, selon la présidente de Zonta club de Ouagadougou, Hélène Traoré, constitue une réalité tant au niveau national que mondial. Au Burkina Faso, indique-t-elle, la situation n’est pas du tout reluisante en matière de violences faites aux filles. L’organisation de cette activité, à en croire la présidente de Zonta Club de Ouagadougou, principale organisatrice de la conférence, vise un double objectif : renforcer la capacité des jeunes en matière de droit relatif à la thématique et aussi leur apprendre à mieux se comporter afin d’être à l’abri de ce phénomène.

Les violences liées au sexe sont les plus nombreuses

A entendre Hélène Traoré, plusieurs types de violences sont enregistrés quotidiennement dans le milieu scolaire et estudiantin. Mais le plus courant reste celui lié au sexe. Ce type de violence est le plus observé au sein des établissements, c’est pourquoi selon elle, l’accent doit être mis à ce niveau.


La Presidente de Zonta club Ouga,Hélène Traoré, satisfaite des communications 

Un sentiment que partage Hortense Lougué, qui a donné une communication sur le thème « La violence sexuelle en milieu scolaire et estudiantin ». Pour la conférencière, le phénomène des violences in extenso n’est pas nouveau mais a pendant longtemps été entretenu dans son caractère sensible et tabou. « Le milieu scolaire, qui devrait être un milieu sain et sécurisé, est malheureusement le milieu par excellence de la violence contre les jeunes filles en particulier » a laissé entendre la panéliste. Il urge pour elle de s’attaquer aux causes de ce phénomène afin de le circonscrire.

Le comportement provocateur de certaines filles envers les enseignants, la pauvreté ambiante de certaines filles, la fuite de responsabilité des parents, la dépravation des mœurs ou la perte des valeurs morales et religieuses sont entre autres les causes de cette gangrène en milieu scolaire et universitaire évoquées par Hortense Lougué. Il faut, de son avis, davantage serrer le verrou des dispositions légales en vue de faire reculer le mal.

Un sentiment que partage Hortense Lougué, qui a donné une communication sur le thème « La violence sexuelle en milieu scolaire et estudiantin ». Pour la conférencière, le phénomène des violences in extenso n’est pas nouveau mais a pendant longtemps été entretenu dans son caractère sensible et tabou. « Le milieu scolaire, qui devrait être un milieu sain et sécurisé, est malheureusement le milieu par excellence de la violence contre les jeunes filles en particulier » a laissé entendre la panéliste. Il urge pour elle de s’attaquer aux causes de ce phénomène afin de le circonscrire.

Le comportement provocateur de certaines filles envers les enseignants, la pauvreté ambiante de certaines filles, la fuite de responsabilité des parents, la dépravation des mœurs ou la perte des valeurs morales et religieuses sont entre autres les causes de cette gangrène en milieu scolaire et universitaire évoquées par Hortense Lougué. Il faut, de son avis, davantage serrer le verrou des dispositions légales en vue de faire reculer le mal.

Et le code pénal voté en 2018 prévoit des sanctions contre les violences faites aux filles, a rassuré la deuxième conférencière, Julie Rose Ouédraogo. A travers sa communication, « Les sanctions pénales contre les violences faites aux filles en milieu scolaire et estudiantin », la magistrate a indiqué que la méconnaissance des règles juridiques afférentes à ce phénomène conforte davantage la pratique. Vulgariser ces dispositions juridiques permettra, selon elle d’outiller les filles pour mieux se défendre face à des cas de violence.


Les bénéficiaires s’engagent à être des ambassadeurs de cette lutte
Orianne Dabré, présidente du Golden Z Ouaga Ecole se réjouit de la tenue de cette conférence. « Nous avons été outillées pour désormais lutter efficacement contre ces violences » a-t-elle affirmé. Cette activité, selon elle, a été un moment de réflexion et de prise de conscience au regard de la pertinence des communications.
« Cette conférence nous a révélé d’autres types de violences que nous ne connaissions pas » a confié Rasmata Zoungrana qui compte mener cette bataille avec plus d’engagement.

En rappel, Zonta club de Ouagadougou est une représentation de Zonta club international qui est une organisation non gouvernementale (ONG) créée en 1919. Elle lutte pour l’amélioration des conditions de vie et d’étude des jeunes filles, la protection du statut juridique, politique de la femme, le développement des valeurs morales dans les affaires et les professions libérales, etc.

Serge Ika ki

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