Burkina : Orange Burkina suspend sa décision d’augmentation tarifaire


En fin janvier 2020  la téléphonie mobile, Orange Burkina, avait annoncé l’augmentation de ses tarifs à compter du 17 février. A la date prévue, la mesure n’est pas entrée en vigueur. Cette suspension semble être  liée à l’indignation de l’opinion qui avait manifesté son désaccord aux premières heures de l’information.


La téléphonie mobile  Orange Burkina dans un communiqué publié le 30 janvier 2020 avait annoncé l’augmentation de ses tarifs de 2,04% à compter du 17 février. Le constat est qu’à la date du 17, la décision n’a pas été exécutée. En effet, cette information du réseau de communication a soulevé un tollé général au sein de l’opinion nationale.

 Le premier ministre Christophe Marie Dabiré, sur son compte twitter, avait jugé cette mesure inacceptable, ajoutant qu’elle ne doit pas être appliqué.
Ensuite, c’est la ligue des consommateurs du Burkina (LCB) qui est sortie de ses gonds pour décrier cette décision d’augmentation tarifaire de la téléphonie mobile au cours d’un point de presse le 03 janvier. La décision d’augmenter  le tarif selon, LCB, est inopportune. D’ailleurs la qualité du service du réseau n’est pas au rendez-vous, peste la ligue de consommation.

Cette augmentation tarifaire est intervenue au moment où l’assemblée nationale a voté la loi de finance exercice 2020. Et la téléphonie dit avoir augmenté ses tarifs en conséquence de la loi de finance qui a revue à la hausse la taxe spécifique des téléphonies mobiles.
En plus le 14 février dernier, l’assemblée nationale a mis en place une enquête parlementaire dans le domaine de la téléphonie mobile au Burkina. Cette commission va permettre d’enquêter sur le système de téléphonie mobile. Ces enquêtes permettront, selon le premier vice-président de l’assemblée Me Beninwouidé Sankara, de faire des recommandations afin de redresser le secteur s’il le faut.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ramadan 2021 au Burkina : Les vendeurs de mouton aux abois

Examens de fin d’année : les candidats affûtent leurs armes

« On ne peut pas résoudre tous les problèmes du pays en cinq ans »dixit Abdoulaye Sawadogo.