Symposium régional de Ouagadougou sur le vivre ensemble :Une clôture riche en recommandations
Les lanternes du symposium régional de
Ouagadougou sur le vivre-ensemble et la cohésion se sont éteintes le 23 novembre 2019, à l’hôtel Silmandé. Cet évènement organisé par Dialogue sans
frontière, vise à promouvoir le vivre ensemble et la cohésion sociale, dans
l’espace G5 sahel et dans le reste du
monde en général.
Les
valeurs du vivre-ensemble enseignées aux participants
Durant
trois jours les participants à ce symposium, venus de l’Afrique, de l’Europe et
d’Asie ont échangé sur plusieurs thématiques relatives à la promotion du vivre
ensemble dans le monde. Selon la ministre déléguée chargée de la cohésion
sociale, Madjara Sagnon, patronne de cette cérémonie, la consolidation de la
cohésion sociale est une nécessité pour
nos communautés et en faire un Rampart
contre l’extrémisme violent. Pour elle, cette rencontre doit contribuer à la
lutte contre le développement des inégalités sociales. Nous avons besoin,
dit-elle, de promouvoir la tolérance, le pardon qui sont les valeurs
sociales pour l’enracinement du
vivre-ensemble.
Le
monde actuel a mal à sa cohésion, a indiqué le président du Dialogue sans
frontière, Philippe Sawadogo. L’envergure de la violence, selon ce diplomate de
carrière, s’explique indéniablement par cette négation du vivre-ensemble. C’est
une urgence pour nous, d’inviter l’humanité à faire preuve de bons sens afin
d’écarter la haine, a poursuivi le président du dialogue sans frontière.
Il a invité à cette occasion, les participants à partager et être des
ambassadeurs de la cohésion sociale dans leurs différentes communautés. Et pour ce faire, cette
cérémonie de clôture est assortie d’une déclaration du processus de Ouagadougou
afin de pérenniser cette initiative, à en
croire dialogue sans frontière
La ministre déléguée de la cohésion sociale, Madjara Sagnon ,promet
l’accompagnement de son département
Le processus de Ouagadougou, une
recommandation forte dans ce symposium
La
fin de la clôture était consacrée par la signature d’une déclaration du
processus de Ouagadougou. Au titre de cette déclaration, plusieurs recommandations
ont été formulées par les participants. En effet, l’appel à la promotion de la
culture de tolérance dans la diversité des expressions culturelles et confessionnelles,
constitue l’une des préoccupations majeures de cette déclaration. Entre autres,
figurait dans cette signature ,la prise en compte des leaders coutumiers, religieux
et politiques afin de vulgariser la culture de la paix. Cette déclaration, encourage
la lutte contre les violences liées à l’extrémisme religieux afin d’endiguer les
conflits intercommunautaires. Elle appelle
à l’adhésion à la charte constitutive de
l’UNESCO qui stipule que : « les guerres prenant naissance dans
l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées
les défenses de paix ». C’est environ une dizaine de recommandation qui
figure dans cette signature.
Ce
symposium organisé par Dialogue sans
frontière en partenariat avec le Ministère de l’administration territorial de
la décentralisation et de la cohésion sociale, a débuté le 21 novembre, s’est achevé sur une note de
satisfaction des organisateurs.
Philippe Sawadogo invite à promouvoir le vivre-ensemble
« C’était des moments fraternels
pour nous », Philippe Sawadogo
Le président
d’organisateur, Philippe Sawadogo, après avoir salué le bon déroulement des
activités de cette rencontre, se dit être très satisfait. C’était l’occasion
pour nous, dit-il, de partager ensembles
nos expériences dans l’intérêt de promouvoir le vivre-ensemble. C’est alors une
vision commune pour nous de regarder dans la même direction, a conclu le
président du dialogue sans frontière
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