« On ne peut pas résoudre tous les problèmes du pays en cinq ans »dixit Abdoulaye Sawadogo.
Les commentaires sur le
nouveau gouvernement animent toujours
les débats entre le Burkinabè. Le mardi 20 Février 2019, nous sommes allés à la
rencontre d’un étudiant à l’université d’Ouagadougou pour recueillir son avis
sur ce remaniement ministériel.Sawadogo Abdoulaye, étudiant en sociologie nous
sa lecture. .
Le
gouvernement de Christophe Dabiré peut
réussir à relever les défis auxquels il fait face.
C’est un gouvernement qui se bat beaucoup, c’est ainsi
que M.Sawadogo exprimait sa confiance au nouveau gouvernement mis en place au
Burkina Faso le 21 janvier 2019. Cette nouvelle équipe gouvernementale a toutes
les chances pour réussir sa mission insiste-t-il. Pour y arriver le peuple
Burkinabè, doit aussi consentir des sacrifices notamment la culture
patriotisme, l’engagement et surtout le vivre ensemble, les valeurs sures et
indispensables pour notre développement
.Pour lui, le peuple doit faire confiance à ce gouvernement et lui donné
du temps afin de permettre de mieux élaborer des vraies politiques et
stratégies de développement. Il poursuit en disant que les réalités du contexte
actuel nécessitent une bonne
collaboration entre les burkinabè dont l’objectif est de contribuer au
développement du pays. Le nouveau gouvernement n’a pas un bâton magique pour
apporter des changements immédiats, il a besoin donc de l’accompagnement du peuple afin de pouvoir relever
les défis auxquels le pays fait face, a-t-il relevé. Tout en accordant un
crédit de confiance à ce gouvernement, M. Sawadogo passe en revue d’autres
pratiques qui pourraient être des handicapes pour le développement du pays.
« Il
faut rompre avec la culture du clientélisme et du favoritisme à la recherche
d’un développement »
Si le jeune étudiant
reconnait la compétence de ce nouveau gouvernement, il regrette tout de même
les choix politiques qui font toujours jour dans le pays. Il traduit l’échec
des gouvernements précédents par la promotion des accointances et autres formes
du favoritisme .Il propose de mettre les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
La compétence doit être le seul critère de choix si l’on veut construire avec
efficacité notre pays. Ces vieilles pratiques antinomiques au développement
doivent être condamnées et seul le mérite doit s’ériger en principe de
gouvernance au Burkina Faso. Ainsi, il appelle à la responsabilité de chaque
Burkinabè dans le processus du développement. Pour lui, avouer son incompétence
est une autre manière de contribuer au développement du pays. A cet effet, il pense que les certains dirigeants refusent
de passer le témoin même s’ils savent que la tâche s’avère difficile. Avouer que l’on ne
peut pas est un acte salutaire parce que
cela permettra de faire appel à d’autres compétences pour le bien du pays. Mais
malheureusement que nos dirigeants confonde aveu d’impuissance à la honte
conclut-il.
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